Dés le début du séjour sont demandés :
1 : une promesse à main levée « Si l’un d’entre nous est triste, si une larme coule sur sa joue, nous avons le devoir, tous, grands comme petits, de nous arrêter pour le consoler. »
Ce que nous voudrions, c’est inviter les enfants au souci de l’autre et leur offrir la certitude d’être accueillis, reconnus et appréciés tels qu’ils sont.
2. Un brin de silence avant chaque repas :C’est une courte trêve qui nous invite tous, grands comme petits, à écouter et à se rendre compte qu’autour de nous d’autres existent.
Attention : le silence est un apprentissage difficile pour certains enfants, particulièrement pour ceux qui sont en rupture scolaire ou fragilisés par d’autres souffrances. Donnons-leur le temps d’y arriver.
3. Des services journaliers à partager : mettre la table, participer à la vaisselle, soigner les animaux, ranger sa chambre…
Et, pourquoi pas, participer au plaisir du jardinage et de la cuisine ?
Parler du service, y réfléchir, c’est déjà un pas vers la conscience collective. Nous invitons les enfants à participer ensemble aux tâches journalières.
Le service est un acte social authentique qui participe à l’éveil du respect de l’autre. C’est aussi une étape qui rapproche l’enfant du monde adulte.
4. Des heures de sommeil en suffisance. Respecter le rythme des enfants, c’est assurer la réussite d’une classe verte. Cela exige bien souvent, de la part des enseignants, des talents d’équilibristes…
5. Des règles pour les repas : se laver les mains et passer aux toilettes avant de venir à table, servir d’abord ses voisins, ne pas crier, quitter la table ensemble…Sauf si l’enfant a un régime particulier, il est invité à manger un petit peu de tout (trois petits pois et une carotte s’il n’en désire pas). L’effort de goûter est le meilleur acquis vers une alimentation variée.
6. Une attention particulière pour éviter le bruit. La lutte contre le bruit concerne avant tout notre mode de converser. Reste à convaincre chacun d’entre nous. De très nombreux facteurs vont influencer le niveau sonore engendré par les enfants. Mais la fatigue est sa première source.
7. Des balises pour être l’ami du village : dire bonjour aux villageois que l’on rencontre et au cuisinier qui arrive le matin, ne plus faire de bruit à l’extérieur après 20h30.
8. Des règles de sécurité : sur la route, toujours marcher ensemble du même côté, ne pas aller dans le fenil ou dans la grange sans la présence d’un adulte,…